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Ana, Libérée, Divorcée...

24 mars 2020

Le confinement....

Il y a quelques mois, lors d'une formation, j'ai travaillé sur le MBTI (un genre d'évaluation psychologique).

Un item mesure la tendance à l'extra ou introversion.

De prime abord, on pourrait penser que je suis très extravertie car je parle beaucoup, j'aime faire des nouvelles connaissances.

Cependant, j'étais pile entre les deux (49  I et 51 E).

Eh oui, même si j'aime être en compagnie de gens, j'adore être seule.

J'ai souvent besoin de calme, de me recentrer sur moi-même, besoin d'introspection.....

Notre société dévalorise beaucoup la solitude.

Mais moi, j'apprécie être seule. Faire ce que je veux, manger ce et quand je veux, dormir lorsque je suis fatiguée...

Alors, pour moi, le confinement ne change pas beaucoup de choses. ;)

J'ai même décidé de ne plus fréquenter Facebook (sauf pour prendre des nouvelles d'une connaissance infectée ...).

J'ai viré l'application de mon téléphone et je n'utilise pas souvent mon ordinateur.

Et quand je vois les publications des gens (qui ont vraiment l'air de se faire chier !) et leurs manque de bienveillance, je suis bien contente de cette décision.

Moi, je trouve toujours le moyen de m'occuper. :)

C'est peut-être le moment, pour certains, de se rendre compte que leur couple ne fonctionne pas, que leurs enfants sont insupportables....  Dans nos vies à 100 à l'heure, on ne prend plus le temps de se poser, de se recentrer sur soi.... On multiplie les activités pour ne pas se retrouver face à soi, à l'autre.... Et pourtant, c'est tellement nécessaire.

 

Soyez prudents, restez chez vous, c'est tellement simple de sauver des vies.

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12 janvier 2020

Deux ans

J'avais dit que j'écrirais pas là-dessus. ça n'en vaut pas la peine.

Et pourtant, me voici....

Aujourd'hui, ça fait deux ans. (d'après les papiers car, moi, j'ai pas retenu la date ^^)

Deux ans et je m'en souviens encore.

C'étaient les soldes. J'étais assise devant mon Imac. Tu étais à la maison. ça, je sais plus pourquoi.

Il y avait une super promo sur les sièges auto. Minidou avait grandi et il faudrait bientôt en changer. C'était le moment.

Je t'ai demandé si on allait vendre le siège de Minidou ou le garder. Tu as dit que tu ne souhaitais pas avoir un autre enfant.

Moi, c'était mon souhait le plus cher (à ce moment-là) et tu m'avais demandé d'attendre un an. On y était...

Alors, je t'ai cuisiné.

Ben ouais, je voulais pas me l'avouer, avant, mais je l'ai toujours su, au fond de moi. Tu m'aimais pas. Tu m'as jamais aimée, en fait.

Est-ce qu'on casse une côte à quelqu'un qu'on aime? Pire, est-ce qu'on lui dit que c'est pas vrai, qu'elle est folle et qu'elle a rien en la laissant souffrir plusieurs mois?

T'as fini par avouer.

Alors, je t'ai demandé de dégager.

Et t'es parti, enfin !

Je te l'avais déjà demandé et tu ne l'avais jamais fait. Tu étais bien trop fier (narcissique).

Cette fois, c'était la bonne.

J'ai eu tellement peur !

Je me souviens.

J'étais devenue tellement dépendante et tu m'avais tellement rabaissée que je me croyais incapable de vivre seule.

Tu sais quoi? J'en suis bien plus capable que toi ! Eh oui, j'y arrive !

Tu sais quoi? Comme je regrette de pas être partie en 2016. Tu sais, Minidou était bien trop petit et j'avais pas envie d'être séparée de lui. J'ai pris sur moi, j'ai subi, en silence car je voulais sauver les apparences.

C'est le plus dur, ça. Ne plus voir mon fils chaque jour. C'est une torture et JAMAIS je ne m'y ferai.

Tu continues à m'insulter, vouloir me rabaisser... Il est temps que tu passes à autre chose. C'est ridicule.

Je n'ai plus à subir tout ça. En fait, je n'aurais jamais du subir ça, même avant.

Aujourd'hui, j'ai changé.

Je ne suis plus la même.

J'ai grandi.

Je suis devenue indépendante, parfois un peu trop. ;)

J'aime prendre soin de moi.

J'ai compris beaucoup de choses. J'ai appris à dire "non", à me respecter, à respecter mes limites.

Minidou et moi avons d'autres habitudes et menons notre petite vie tranquillement, loin des tensions, loin des cris.

On chante, on danse, on s'aime, en toute simplicité.

Notre complicité grandit chaque jour et c'est un déchirement de le voir partir. (et je n'ai aucune confiance en son père qui n'est pas capable de le soigner, déjà lui brosser les dents, "il n'a pas le temps".... )

Je ne m'y ferai pas mais j'apprends à relativiser.

La vie est pleine de surprises et moi, je suis encore jeune...:)

 

 

 

 

31 décembre 2019

Bye 2019

Voilà, voilà,....

Une nouvelle année s'achève, une autre commence...

2018 a marqué le début d'une nouvelle vie.

Le début a été difficile car, ayant vécu plusieurs années aux côtés d'un pervers narcissique, j'étais devenue très dépendante (sur tous les plans).

J'étais morte de peur. Et puis...

J'ai appris à me faire confiance. J'ai fait un gros travail sur moi-même.

J'ai réalisé que j'étais capable de plein de choses...seule. J'ai appris à apprécier de faire ces choses...

J'ai aussi réalisé que je n'avais pas besoin de choses matérielles pour être heureuse, que même si je vivais dans l'opulence, vivre avec une personne toxique me détruisait.

2019 a été un peu plus bizarre.

Encore marquée, encore fois, par un passage au tribunal. Pas toujours très gai de lire des choses fausses et méchantes à mon sujet.

J'ai du apprendre à prendre du recul et ne plus être touchée par ces attaques.

Je suis un peu fatiguée de tout ça. J'espère que le père de mon fils cessera tout ça, qu'il trouvera une autre occupation. J'ai d'autres choses à faire. Je veux garder mon énergie pour des choses positives.

Puis, en mars, on a volé ma voiture. ça a été un coup dur financièrement car j'ai du en racheter une autre vu l'endroit où je vis, en l'absence totale de transports en commun.

ça a un peu compromis mes projets professionnels car je débutais une formation en psychothérapie en vue de m'installer, un jour, à mon compte. J'ai du abandonner ce plan. (pas pour toujours, je vais juste devoir attendre encore un peu)

J'ai suivi une formation de consultant en intérim et j'ai découvert un métier très intéressant. Malheureusement, ce métier était en pénurie au début de la formation et ne l'était plus à l'issue de celle-ci. Les places dans ma région sont plutôt rares. Mais je ne désespère pas.

J'ai acquis de nouvelles compétences... J'ai aimé mon stage qui a confirmé mon intérêt pour le recrutement.

J'ai trouvé un emploi à temps partiel, malheureusement. Je travaille dans un centre PMS. Job que j'adore. Depuis mon stage de Master 1, je voulais faire cela. Les places sont rares, malheureusement. J'espère que mon horaire s'étoffera....

Sur le plan personnel, j'ai vraiment apprécié cette vie avec juste mon fils. Nous avons un chouette équilibre, une belle complicité.

Je me suis rendue compte que j'aimais aussi être seule et que, même si j'aime beaucoup les gens et leur compagnie, je me sentais bien seule (ou juste avec Léon).

On verra ce que me réserve 2020. Une chose est sûre, ces deux dernières années, j'ai appris à vivre au jour le jour...

Je ne fais plus de projets à long terme.

Je voudrais de la stabilité au niveau professionnel. C'est tout (et que Léon et moi soyions en bonne santé).

Le reste, ce sera du bonus ! :)

Passez un bon réveillon et une belle année 2020 !

 

30 novembre 2019

Mon fils unique

J'ai toujours voulu avoir deux enfants (voire trois).

Puis, tu es arrivé. Tu as bousculé toutes mes convictions. Toutes ces nuits pourries ont été très dures à vivre et ont laissé des séquelles.

Puis, tu as grandi et j'ai ressenti ce besoin, au plus profond de moi, de t'offrir un petit frère ou une petite soeur.

Mais, ton papa et moi, on ne s'aimait plus et il ne voulait pas avoir d'autres enfants. J'avais déjà du le convaincre pour toi...

Il m'a laissé espérer un an...

Alors, on a divorcé. Je ne voulais pas perdre une minute de plus.

Et puis, j'ai connu la séparation, cette séparation pour laquelle je n'étais pas préparée et je ne le serai jamais.

Tu étais bien trop petit (et tu le seras toujours). Tu avais trois ans et je devais me séparer de toi, sans avoir aucune nouvelle. Une véritable torture pour mon coeur de maman.

Je devais me séparer de toi après avoir passé trois ans à tes côtés, chaque jour, mettant ma carrière de côté le temps que tu grandisses.

J'ai cru que j'allais devenir folle (et écrire ces quelques lignes me rappelle à quel point c'est horrible).

Mon bébé, mon tout-petit m'était arraché. (et je comprends qu'il doive voir son papa, ce n'est pas la question)

J'ai fait face à cette douloureuse réalité : désormais, je manquerais la moitié de ta vie. Comme si tu ne grandissais pas déjà assez vite...

Je suis désolée, mon amour, je ne m'y ferai jamais.

J'ai réalisé que les bisous et les câlins avant de t'endormir, j'en avais autant besoin que toi.

J'ai réalisé que la maison était bien trop calme sans toi.

J'ai réalisé que, désormais, mon sommeil ne serait plus aussi profond qu'avant. Je reste en "alerte", même lorsque tu n'es pas ici...

Alors, vivre cette expérience m'a fait réfléchir.

Avoir un enfant, c'est aussi prendre le risque d'en être séparée.

Suis-je prête à vivre cela une seconde fois?

Je ne peux pas nier que voir un tout petit bébé fait frétiller mes ovaires.

Mais, comme tu le dis si bien "on est bien comme ça". Tu n'en ressens pas le besoin.

Tu es à un âge adorable où je peux t'emmener partout et partager plein de choses avec toi. Plus de couches, plus de sac à langer...

Tu dors !! Même si tu te réveilles tôt. Ce n'est en rien comparable à ce qu'on a vécu quand tu étais tout petit.

Je t'aime tellement et notre complicité grandit chaque jour.

Notre vie est belle, tranquille, loin du stress (oui, étonnamment, un enfant est moins stressant qu'un mari ^^), des disputes,...

Alors, j'ai décidé de profiter de toi deux fois plus lorsque tu es chez moi. ça ne compensera jamais tous ces jours où tu seras loin de moi.... Mais...

Tellement de gens n'ont pas la chance de pouvoir avoir un enfant. Je savoure mon bonheur de t'avoir, toi.

Et même si j'aurais aimé connaître une fois l'accouchement par voie basse, même si je sais que je vivrais une seconde maternité avec beaucoup moins de stress, beaucoup plus de sérénité...

Tu es mon unique.

 

 

 

15 août 2019

See you soon

Mon bébé...

Toi voilà parti pour la seconde quinzaine de cet été. Et la dernière, Dieu merci.

Ces dernières minutes avec toi sont juste horribles. Je me sens toujours mal. J'ai du mal à respirer. J'essaye de cacher ma tristesse, mon stress,...

Je renifle ton petit cou tout chaud. Bordel, pourquoi on ne peut pas enfermer ton odeur dans une bouteille?

Toi aussi, tu as plongé ton visage dans mon cou... On fait nos réserves, pour combattre le manque.

J'ai retenu mes larmes jusqu'à ton départ, lorsque j'ai refermé la porte de l'appartement, désespérément vide, désespérément calme.

Quand tu es né, je ne pensais pas devoir te laisser si longtemps avant tes 18 ans... (voire 45 :p)

Quatre ans, c'est trop petit. Quatre ans, c'est minuscule, microscopique...

Cette nuit, tu n'as pas arrêté de hurler "je veux maman, je veux maman". Je suis crevée mais, surtout, inquiète. Qui viendra lorsque tu voudras "maman"? Je sais qu'on ne m'appellera pas lorsque tu me réclamera... On fera semblant, on te dira que je ne réponds pas...

Je vais être courageuse. Pour toi.

Je n'ai pas le choix.

C'est comme cela, désormais.

Vivement la rentrée qu'on ne reste plus jamais que maximum cinq jours l'un sans l'autre !

Je t'aime Léon, plus que tout, je t'aime pour toujours, même quand tu es loin...

 

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26 juin 2019

Pourvu...

Pourvu qu'il soit sensible

Pourvu qu'il soit curieux de découvrir de nouvelles choses

Pourvu qu'il ait la peau douce

Pourvu qu'il aime les jeux de société

Pourvu qu'il rie sans arrêt, mais sache être sérieux quand il le faut

Pourvu qu'il soit drôle

Pourvu qu'il n'ait pas besoin de se moquer des autres pour se faire remarquer

Pourvu qu'il ait de beaux yeux et un beau sourire (et un beau cul)

Pourvu qu'il sache me redonner confiance quand je doute

Pourvu qu'il accepte mon fils et l'aime aussi

Pourvu qu'il connaisse les répliques des Trois frères, du Père Noël est une ordure, de C'est arrivé près de chez vous...

Pourvu qu'il soit fan de Harry Potter

Pourvu qu'il ait un petit côté artiste

Pourvu qu'il ne soit pas gêné de pleurer

Pourvu qu'il ne veuille pas m'étouffer

Pourvu qu'il aime combattre la routine

Pourvu qu'il sache me surprendre

Pourvu qu'il mange la pizza et les frites avec les doigts

Pourvu qu'il sache préparer les mojitos

Pourvu qu'il aime et respecte les animaux

Pourvu qu'il me protège quand j'ai peur en regardant The Walking Dead

Pourvu qu'il aime les burgers

Pourvu qu'il ne prenne pas toute la couverture

Pourvu qu'il réchauffe le lit, l'hiver

Pourvu qu'il aime les virées à la mer improvisées

Pourvu qu'il aime lire

Pourvu qu'il soit doux et tendre

Pourvu qu'il soit intelligent mais pas prétentieux

Pourvu qu'il aime la mer et les couchers de soleil

Pourvu qu'il veuille un enfant

Pourvu qu'il ne soit pas violent, ni jaloux

Pourvu qu'il ne soit pas matérialiste, ni superficiel

Pourvu qu'il ne me prive jamais de ma liberté

Pourvu qu'il soit un peu écolo

Pourvu qu'il soit féministe

Pourvu que sa mère ne soit pas tarée

Pourvu qu'il soit un aventurier

Pourvu qu'il ait assez confiance en lui et ne cherche pas à me rabaisser

Pourvu qu'il aime les apéros

Pourvu qu'il veuille voyager avec moi

Pourvu qu'il aime le rock'n'roll

Pourvu qu'il me propose plein de concerts

Pourvu qu'il comprenne mon humour

Pourvu qu'il existe... quelque part.

 

 

8 juin 2019

C'est pas ta fête...

Aujourd'hui, c'est la fête des pères.

Aujourd'hui, tu étais censé le prendre de 10 à 18h, c'est bien précisé dans le jugement.

Tu sais, il t'avait préparé des cadeaux, il y avait mis tout son coeur.... On les a laissés à l'école.... Il a pleuré, il voulait les reprendre...

Mais....t'as pas voulu le prendre, encore une fois.

Encore une fois, t'as foiré. Je ne sais même pas pourquoi ça m'étonne encore.

Parce que le enfants vivent et grandissent en fonction des évènements qui permettent de structurer l'année, parce que les fêtes, c'est important. Parce que l'amour, c'est important. Même si, pour toi, le plus important, c'est l'argent, le plus important, c'est d'assouvir tes propres désirs... Tu es incapable d'éprouver des sentiments.

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Mais est-ce vraiment grave?

Honnêtement, est-ce que tu mérites d'être fêté?

T'es un père en carton.

Lundi, j'ai du aller rechercher notre fils car il souffrait d'une insolation parce que "t'as pas le temps" de lui acheter une casquette. Pas le temps? Combien de temps es-tu prêt à lui consacrer? Parce qu'acheter une casquette, c'est plutôt rapide, en fait. Quand on annonce 30 degrés, ça me paraît logique.

En un mois, c'est déjà la seconde fois que tu me demandes de le garder (la dernière fois, c'était pour t'envoler à Dubaï, en vacances, avec ta copine).

T'as ton fils 10 jours par mois... ça veut dire qu'il t'en reste 20 pour toi. ça me semble amplement suffisant pour "profiter"et organiser ton temps.

ça prouve juste qu'il n'est pas ta priorité.

(sans parler du fait que le seul rendez-vous médical que je t'ai demandé d'assumer, t'as réussi à pas savoir t'y rendre)

Être père, ce n'est pas offrir des cadeaux (mais lui mettre des vêtements et chaussures trop petits et détériorés) et faire des câlins. ça, tout le monde sait le faire.

Tu sais, il y a des pères qui rêveraient de pouvoir s'investir, il y a des pères qui ont perdu un enfant, il y a plein d'hommes qui rêvent de devenir pères...

Toi, tu as la chance d'avoir un enfant adorable.  Un enfant mignon et tellement gentil. Un enfant qui t'aime malgré tout, parce qu'à son âge, il ne comprend pas encore.

Je suis en colère.

Pendant des années, j'ai essayé de t'impliquer dans son éducation, je pensais vraiment que ça t'intéressait. Mais, dès notre séparation, j'ai réalisé, qu'en fait, tu ne désirais pas t'investir.

Après, je ne sais plus qui (je pense que c'est la grand-mère d'un de ses copains) m'a dit que, si c'est pas naturel, il ne faut pas forcer... Je réalise que c'est vrai. Chassez le naturel, il revient au galop.... 

Lorsque notre fils est né, ta maman m'a dit "tu dois suivre ton mari. Tes enfants, tu les cases". J'ai été choquée mais je me rends compte que tu l'appliques sans aucun remord.

Tu sais que, moi, je suis là, tu te reposes sur moi, comme tu l'as toujours fait... Mais, je ne te dois absolument rien, nous sommes divorcés...

Alors, arrête de demander une garde alternée alors que t'es déjà incapable d'assumer 10 jours par mois... Je sais que c'est la dernière chose qu'il te reste pour m'atteindre. Mais je refuse que tu gâches son enfance ! Bordel, fais-toi soigner. Je sais que les pervers narcissiques ne changent jamais et je suis en colère de devoir être toujours confrontée à toi, à ton manque d'humanité.

 

Tu ne le mérites absolument pas.

 

T'es qu'un père du dimanche et encore, c'est discutable....

 

12 janvier 2019

Un an

Je n'ai pas retenu la date. Désormais, je ne retiens plus aucune date.

Mais, à force de la voir sur les différents jugements, conclusions d'avocats,...

Voilà, ça fait un an.

Un an que mes chaînes se sont brisées.

Un an que mon fils et moi vivons loin des cris, loin des tensions, loin des coups...

Un an que lui et moi vivons heureux, dans un foyer plein de rires, de câlins, de complicité...

Un an et je n'ai toujours pas appris à rester loin de mon fils, sans aucune nouvelle, sans même savoir où il vit !

Un an que j'ai appris que rien n'était jamais acquis.

Un an que j'ai appris qu'on pouvait faire semblant d'être ce qu'on était pas.

Un an que j'ai appris que les mecs pouvaient se faire passer pour quelqu'un d'autre uniquement pour séduire.

Un an que j'ai appris que l'amour, c'est pas toujours réciproque et que les gens pouvaient simuler leurs sentiments.

Un an que j'ai appris qu'il existait des menteurs professionnels.

Un an que je peux revoir mes amis.

Un an que j'arrive à nouveau à nouer de nouvelles relations (impossible quand tu vis avec un asocial).

Un an que j'ai appris que je ne pouvais compter que sur moi.

Un an que j'ai toujours mal à cette foutue côte qu'il m'a cassée et pour laquelle il ne s'est jamais excusé (il a préféré dire qu'il le referait volontiers).

Un an que j'ai appris que beaucoup de gens aiment profiter des femmes seules et qu'il faut toujours se battre.

Un an que j'ai appris que j'étais capable de bien plus de choses que je le soupçonnais.

Un an que je me débrouille toute seule et, putain, qu'est-ce que je suis fière de moi !!!!

Un an que j'ai découvert que j'étais une personne forte et courageuse. En réalité, je l'ai toujours été.

Un an que j'ai appris à faire confiance à mon corps. Si j'ai mal, c'est vrai et ce n'est pas dans ma tête, comme me disait mon ex-mari.

Un an que j'ai appris à être heureuse en ne possédant pas grand chose.

Un an que j'essaye de vivre avec le moins possible et de me débarrasser du superflu.

Un an que je compte chaque centime. L'appli de banque en ligne est devenue ma meilleure amie et ma calculatrice aussi.

Un an que je peux manger sans avoir peur de me faire engueuler à chaque bouchée parce que "je fais du bruit".

Un an que je peux m'habiller comme je veux et même être sexy si j'en ai envie.

Un an que je me suis réconciliée avec mon image dans le miroir.

Il m'a fallu un an pour réaliser que j'étais belle, oui !

Un an que je n'ai plus peur de lui mais que j'ai peur qu'il fasse du mal à notre fils, psychologiquement surtout.

Cette année, je pense avoir grandi beaucoup plus qu'en plusieurs années réunies. J'étais encore une gamine et je suis devenue une femme, vraiment.

Bon, il manque une seule chose pour que je sois totalement épanouie : un travail !!!!

Pas un mec, je m'en passe très bien. Mais j'ai besoin d'être enfin autonome, indépendante financièrement, d'être active, de voir des gens, de faire des choses qui ont du sens pour moi, pour la communauté.

Un an que je ne voudrais pas revenir en arrière, Jamais.

Un an que je suis devenue MOI !

HAPPY UN, MOI <3

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Ouf, il s'en est fallu de peu que j'aie une vie de merde avec un c...... !!!

7 janvier 2019

N'attends pas d'être sûre, pars....

Les fêtes, ça ne me rappelle pas que de bons souvenirs...

En décembre 2015, mon fils a eu une énoooorme bronchiolite.

Le truc horrible. On a fait des aérosols et de la kiné respi, même le jour du réveillon de Noël.

C'était difficile car il ne dormait presque pas et se réveillait à 5h, le matin.

En plus, il m'a transmis ses microbes et je me suis tapée une de ces grippes ! Cette année-là, elle était vraiment agressive.

Je n'avais jamais été aussi malade (beaucoup de fièvre, la tête qui tourne et de grosses courbatures, entre autres), ajoutez à cela la fatigue de veiller sur mon petit malade et de l'allaiter.

Bref, j'avais demandé à mon ex-mari d'annuler/reporter le réveillon qui se déroulait chez nous (et pour lequel nous devions cuisiner : hors d'oeuvre, deux entrées, plat, dessert...pour sa famille). Son père a insisté pour maintenir le réveillon et a promis de venir nous aider...  Tu parles...

Il est arrivé à 19h...

Bref, on a du cuisiner, s'occuper du petit malade avec 40 de fièvre et au bout de ma vie.

A 1h du matin, je m'excuse auprès de nos invités (juste les parents de mon ex, hein...) mais je vais dormir. Oui, je suis malade, mon fils est malade, il se réveillera définitivement 4h plus tard et se réveillera plusieurs fois. J'ai besoin de dormir. Je suis à bout de forces.

Quand mon ex-mari est allé se coucher cette nuit-là, il a commencé à m'insulter parce que j'étais allée me coucher avant le plat de résistance (à 1h du matin !!!)

Il a fini par en venir aux mains...

Cette année-là, j'ai pensé à le quitter...

J'ai voulu...

Je suis allée visiter un appartement.

Mais, cet appartement appartenait à son père et je savais qu'il pourrait y rentrer comme il le voudrait.

 

Alors, je lui ai laissé une chance, deux chances, trois chances,....

 

Ne faites pas cette erreur.

 

Un vrai homme, un vrai compagnon vous proposera lui-même d'aller vous coucher, il prendra soin de vous quand vous serez malade....

Si votre compagnon n'a aucune empathie. Pire, s'il vous insulte et vous violente alors que vous êtes souffrante (ou pas), s'il vous fait culpabiliser, quittez cette personne sur le champs.

 

C'est ce que j'aurais du faire et emmener mon fils loin de ce monstre.

 

 

 

22 août 2018

Ecrire

Ecrire, c'est libérateur...

Je vous explique mon cas... Mon ex mari est un pervers narcissique et, en tant que tel, la communication est difficile, impossible même, avec lui.

Hier encore, il m'a appelée, m'a hurlé dessus et m'a menacée et a raccroché avant que je puisse dire quelque chose.

Et c'est TOUJOURS comme cela.

Il ne me laisse JAMAIS l'occasion de m'exprimer et il n'écoute pas.

J'ai mis en place un carnet de communication pour notre fils, il ne l'a JAMAIS utilisé ! Il ne répond pas aux mails, jette mes lettres avant de les lire...

Alors, tout ce que je ne peux pas dire, tout ce qui doit sortir, je l'écris. Je ne tiens pas à garder cela en moi.

J'écris ce que je ressens, ce que je pense, je dénonce, je réfléchis et je me défoule un peu aussi. ça fait du bien de dire ce qu'on a sur le coeur, parfois. 

Ce que j'écris n'est peut-être pas intéressant, mais c'est un besoin que je ressens.

J'ai plein d'article en cours qu'il faut que je termine et publie.

Voilà, ce n'est pas de la grande littérature (ni de la petite), c'est juste un exutoire.

 

 

 

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